LE PROTOTYPE MERIDA - CANNONDALE


Pour ce départ à venir vers l'Australie, de retour en France, j'en ai profité pour remettre à neuf mon second vélo qui était le Merida.

Ce dernier avait été acquis en Thaïlande à Chiang Mai, en décembre 2006. Mais de par mes choix et sa conception, ayant opté pour une fourche télescopique, ayant pourtant obtenu un meilleur confort pour les bras et les poignets, je le trouvais trop lourd, découvrant une tenue de route moins bonne que la fourche rigide, attribuant cela à ce que mes sacoches soient plus éloignées de la roue.

Dans ma région, j'ai donc fait une recherche de magasin vélo pour parvenir à des modifications, trouvant sur Saint-Nazaire les cycles Mickaël LEAL.

Mon souhait était de revenir à une fourche rigide, alu ou acier, qui serait un premier gain de poids, tout en conservant mon système de frein à disque. Mais sur le marché, il a été impossible de trouver quelque chose, hormis en carbone. De moi-même, j'ai malgré tout modifier mon vélo, conservant pour cadre celui du Merida munis de ses équipements shimano.
La solution fut donc de récupérer la fourche de mon premier vélo, à savoir le Cannondale, qui était équipé d'une fourche rigide acier, mais aussi de points de fixation pour porte-bagages. Le seul élément manquant était la fixation pour l'étrier, fabricant et adoptant moi-même une patte sur le côté de la fourche.



Derrière cela, le jeu de direction nécessaire pour la fourche du Cannondale n'était pas adapté à la dimension de la colonne du Merida, se trouvant d'un diamètre inférieur. La solution fut de faire usiner 2 bagues de compensation pour rattraper l'excès de jeu, l'ensemble se montant et s'adaptant parfaitement.
jeu de direction fileté 1.1/8" en alu 6061 T6
roulements à billes étanche
cuvettes cadre : ø 34.0 mm.
cône pour fourche : ø 29.8 mm.
écrou de serrage : ø 25.4 mm.

De ces modifications, j'ai donc pu conserver mes freins à disques, répondant parfaitement à mes besoins.
J'ai également conservé mon guidon multi-positions.

J'ai fait aussi l'achat d'une nouvelle paire de roues, Mavic Crossride UB disque, la paire pesant 1940 grammes.



Une grande différence est apparue, à savoir les rayons qui sont plats et droits, sans tête courbée là où c'est souvent le point de cassure. Leur nombre est passé de 32 à 24. Ils sont reliés à un moyeu également Mavic superbement usiné pour assurer une fixation parfaite des rayons. Les moyeux sont montés de roulements annulaires étanches, à cartouche et démontables, dotés d'un réglage micrométrique.



Mais arrivé en Nouvelle Zélande, cet achat me trahit, décelant des fêlures apparaître sur la jante arrière, devant procéder à son remplacement, me faisant monter une roue avec une jante Sunrims Rhynolite, un moyeu Shimano XT FH-M756, et des rayons Mach 1 Rolled stainless steel 18/8 au nombre de 36. De Mavic je dirais donc que c'est un fabricant à proscrire, que leur matériel n'est nullement adapté aux longs voyages.



Dans la transmission, j'ai monté une chaîne shimano XTR 114L, CN-7701, type HG, série 9 vitesses, super étroite,



conservant la cassette shimano XT 11x34 : 11-13-15-17-20-23-26-30-34, le pédalier SG-X M9 22/32/44 EH, et le dérailleur, ces derniers de même marque.



Niveau freinage, ce sont des plaquettes shimano XTR BR-M965, type M07S (résine) ou M06 (métal)





La dernière chose fut les portes bagages, ayant remonté ceux d'origine qui sont de ma fabrication. Pour l'avant, ça donne ceci :



Quant à l'arrière, voici le montage :



Dans son ensemble, voici donc mon nouveau compagnon :