Nouvelle Zélande


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Ma route : Wellington, Upper Hutt, Featherston, Masterton, Alfredton, Pahiatua, Dannevirke, Makotuku, Takapau, Waipukurau, Havelock North, Napier, Taupo, du 01 au 05/04/2010, Reporoa, Rotorua, Ngongotaha, Tauranga, Omokoroa, Katikati, Waihi, Whangamata, Tairua, Whenuakite, Ferry Landing, Whitianga, Coromandel du 08 au 13/04/2010, Thames, Kopu, Turua, Kaiaua, Kawakawa Bay, Clevedon, Whitford, Pakuranga, Auckland, du 16 au 18/04/2010.


Je quitte Wellington pour aller vers le nord est et Auckland d'où je devrais quitter ce pays. Mais au départ de cette ville, ce n'est que 2 gros axes qui en partent, optant alors de prendre le train pour sortir de là, et me retrouver en campagne. Je rejoins Masterton d'où je pars à rouler, laissant les axes principaux et cherchant des routes secondaires, me retrouvant pour ainsi dire seul et au calme, au milieu d'une région d'élevage et de vallons. En gagnant Alfredton je trouve à loger sur une place appelée Domaine, profitant même d'un local présent pour passer la nuit. Au matin, sans voir personne, je me prépare à poursuivre ma route. Pour 32 kms c'est de nouveau la grande tranquillité, jusqu'à gagner Pahiatua et la nationale 2, mais n'y restant pas longtemps dessus, repartant sur un axe secondaire dès que possible. Au soir j'arrive à Mokotuku, une petite localité et avec un camping à 4 dollars, seul à l'occuper, tenu par un gentil couple d'anciens. En gagnant Waipukurau le lendemain, je dois prévoir mes provisions pour plusieurs jours, cela dû au grand week-end de 4 jours, que demain tout sera fermé, et que j'ai 2 jours sans localités avant Taipo. Avant de repartir, je prends mon repas, l'heure étant bien avancée. Cette fois je suis sur la nationale 2, et un trafic de folie, cela pour 42 kms, jusqu'à l'approche de Napier. En gagnant Pakipaki, je la laisse et bifurque vers Havelock en espérant trouver à camper, surtout que je suis à 100 kms parcouru. Ne trouvant rien de moi-même, je vais à une maison, attendant des gens qui me prient de repartir, et avec cela déjà tard. Je ne tarde pas à me présenter à une seconde, trouvant le propriétaire dans son jardin. A ma demande il est un instant hésitant, puis posant la question à sa femme, il me conduit en bordure de son terrain et me laisse là. Peu importe, j'ai au moins un lieu où passer la nuit. Mais en fin de journée, il revient vers moi, cherchant à discuter, et m'annonçant que je suis attendu pour dîner. Le moment avec ce couple et leurs 2 enfants est agréable, me proposant ensuite la douche. Au matin du 4 avril, la Nouvelle Zélande a changé d'heure en reculant leurs montres d'une heure, ce qui va m'amener à des soirées très courtes, et trouver la nuit à 18 h 30. Je retrouve aussi le couple d'hier soir avec Bruce et Jane, m'ayant invité pour le café. Bruce me remet un sachet de provisions composé de sandwichs, de fruits et d'un lapin en chocolat pour Pâques. Puis discutant de ma route, il me propose de me conduire à l'extérieur de Napier, d'où je pourrais partir à rouler vers Taupo. Mon vélo chargé dans son véhicule, il m'avance de 25 kms. Alors la route devient rapidement montante, avec des portions raides n'ayant que 35 kms de couvert à midi. La pause déjeuner est alors plus que bienvenue. De là il me faut 2 autres heures pour gagner Te Haroto, marchant et poussant mon vélo sur de longues distances, et un trafic qui ne cesse, heureusement par un itinéraire toutefois plaisant. Rendu là mes forces sont bien faibles, ne sachant pas où je vais passer la nuit. Alors je rencontre un couple en voiture avec qui je discute un moment. Puis me laissant, ils reviennent vers moi me demandant si je veux poursuivre avec eux. Accrochant mon vélo à l'arrière de leur véhicule, ils me conduisent 16 kms plus loin où un camping est présent, restant là pour la nuit. Le lendemain je me lève dans l'humidité, la brume et la grisaille, craignant alors la pluie aujourd'hui. En route le ciel devient partiellement clair, puis bleu. Après 12 kms plus ou moins difficile, c'est un parcours plat, légèrement descendant et avec le vent dans le dos, accrochant le grand braquet et enfilant les 35 kms/h. Du coup je suis à Taupo pour midi, me rendant à l'adresse d'un couple qui se trouve absent. Je m'installe dans leur jardin pour mon déjeuner et une sieste. Puis ce sont les voisins qui m'invitent à prendre un café, contactant Toni et Llewyn qui arrivent dans l'après midi. Ces gens s'apprêtent à prendre la route d'ici quelques jours, et forcément sont curieux de m'entendre, passant 2 jours en leur compagnie.
De passage à Rotorua, je rencontre Byrdie une fille passionnée de vélo, ayant voyagé en Europe avec sa soeur durant 7 mois. C'est aussi le lieu réputé pour l'activité géothermique et de nombreuses sources d'eau chaude, mais aux odeurs nauséabondes.
A Omokoroa, c'est une nouvelle rencontre avec Chris et Val, vivant au bord de l'océan dans un superbe lieu, également des gens qui ont attrait pour le voyage à vélo, se rendant en Europe prochainement. Hormis ces rencontres, mon périple m'apporte peu de plaisir, je suis lasse du trafic, de ces véhicules qui ne veulent pas me respecter, aussi de ces routes rugueuses recouvertes de gros gravillons, d'une météo qui me bride dans la photographie. Connaissant aussi ma date de sortie, je suis dans l'attente de quitter ce pays. De là, je m'en vais en contournement de la péninsule de Coromandel, trouvant un lieu ordinaire, venu ici surtout pour éviter les gros axes, et cherchant à rejoindre Auckland. C'est de nouveau auprès de Cherrie et sa fille Vicky que je garderais souvenir de cette région, passant 2 jours en leur compagnie, bricolant même un après midi pour le grand plaisir de Cherrie. De chez elles il me faut 3 étapes pour rallier Auckland, dont une devant me battre contre un vent du sud.
A Auckland, je passe le gros de mon temps à me préparer pour le Japon, devant concevoir une caisse pour mon vélo, étant aussi interviewé pour un journal. Au matin du 23 avril, tôt je m'en vais pour l'aéroport, mais pour connaître une galère. Au moment d'enregistrer on me demande mon billet de continuation depuis le Japon. Mais étant avec un aller simple, on me refuse à partir, m'exigeant de me procurer un billet quelconque. Je reçois alors un superbe soutien d'une femme qui tente de me venir en aide. En vain, le temps tourne et le décollage est sur le point d'avoir lieu, devant reculer mon départ d'un jour. Je suis alors contraint à passer 24 heures sur l'aéroport, mais aussi d'acheter un billet vers Los Angeles afin que demain je puisse embarquer librement.

La Nouvelle Zélande se termine, pas mécontent d'aller voir ailleurs. C'est un pays qui ne m'aura pas passionné à ce point, pourtant avant de venir j'entendais dire que c'était un pays extraordinaire, disant à ces gens d'aller voir la Norvège. Un pays qui comme l'Australie ne m'aura pas donné envie de revenir.