Finlande-Estonie-Lettonie-Lituanie
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Ma route : frontière Estonienne, Tallinn, Linnamaë, Haapsalu, Lope, Parnu, frontière Lettone, Salacgriva, Limbazi, Césis, Sigulda, Riga, Bauskas, frontière Lituanienne, Pasvalys, Kédainiai, Trakai, Alytus, Lazdijai, du 21-07 au 7-08-2004.
Depuis que j'ai quitté Helsinki, peu de chose de nouveau, sans grandes découvertes. Les 2 seuls attraits ont été Tallinn et Riga, mais la première est plus agréable à découvrir avec son ancienne ville cerclée d'une enceinte de murs de pierres, ses rues pavées, ses nombreux bâtiments dont certains rappellent le moyen âge, ses maisons aux multiples couleurs. Ville touristique avec ses places ou terrasses garnies de bars et restaurants.
Sorti de ces villes, j'ai surtout passé mes journées à rouler en empruntant à plusieurs fois l'axe Trans-Baltica qui s'en va vers les pays d'Europe, ce qui oblige à se motiver pour avancer et aller voir plus loin. Mes principales découvertes resteront peut-être les rencontres faites que je sollicite en allant frapper aux portes pour planter la tente permettant ainsi de mieux approcher la vie des gens, allant du très confortable au strict minimum, quand ce n'est pas en deçà. Mais à chaque fois je suis bien accueilli, et en échange, je cherche à leur faire partager mon périple ce qui est très apprécié. Je continue aussi à recevoir soutien et admiration d'autres touristes, avec un couple allemand, un autre franco-hollandais, d'autres cyclistes, Iitaliens et allemands, et bien souvent tous ces gens me font passer un moment en leur compagnie. Un grand merci donc à chacun par lesquels le voyage peut garder un certain sens, mais donne aussi motivation et envie d'aller voir plus loin pour autre chose de nouveau.
L'entrée dans les pays Baltes a été aussi marquée par un niveau de vie moindre, me permettant d'être moins regardant sur mes dépenses, pouvant accéder à des repas tout prêt, de goûter la cuisine locale. C'est également la découverte à chaque fois d'une nouvelle monnaie avec un taux de change n'ayant rien à voir d'un pays à l'autre. Les passages frontières sont devenus présents, mais d'une grande simplicité avec un simple coup d'oeil sur le passeport.
J'ai souvent roulé au travers de forêts, et il faut attendre d'avoir passé Riga pour trouver des régions agricoles, me demandant quand est ce que la récolte peut se faire en voyant l'avancement des cultures. On sent que le développement n'a pas encore fait son apparition, qu'on travaille tel qu'on le peut, avec ce qu'on a.