J'ai connu le voyage avec un copain, mais l'envie de partir venait de moi. Pour la première fois il me fallait un compagnon. Ce fut quelque chose d'assez facile ce qui me poussa à le faire seul. Depuis, c'est resté ma façon de voyager avec pour seuls préparatifs l'achat d'un guide de voyage et d'un billet d'avion, mon compagnon devenant mon sac à dos. Mon plaisir est devenu de plus en plus grand, et mon envie de partir de plus en plus forte. A chaque retour, naissait une nouvelle destination afin de repartir au plus vite. Au fur et à mesure des voyages, le temps parti me paraissait insuffisant, court en comparaison des gens que je croisais en chemin et qui m'annonçaient qu'ils étaient en route depuis 6 mois ou plus, alors que moi j'y étais pour 1 mois.

A cela est venu se greffer l'affût sur la télévision avec ses reportages (Arte) ou émissions (Ushuaia, Thalassa, Faut pas rêver), l'achat ou l'abonnement à des revues de voyage, et l'adhésion à une association de globe trotteurs. Ce sont tous ces éléments qui m'amènent à vouloir partir, mais c'est aussi l'aventure, la découverte jour après jour, l'imprévu, les moments partagés avec les gens, et je me dis que c'est une chance de pouvoir le faire et de le partager par la suite.

Le choix aujourd'hui de partir à vélo est d'acquérir une autonomie et de pouvoir me rendre ou je le souhaite, profiter pleinement du voyage, en évitant les déplacements trop rapides et forcément chers. Le vélo est aussi un moyen d'approche des populations. L'aspect sportif et aventure contribue aussi à ce choix.